Un sujet chaud :
La Cop 27 devrait attirer toute l’attention; la vôtre et celle de nos dirigeants. Une ‘’bombe médiatique’’ vient d’être annoncée par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Rester indifférent à cette prise de conscience, c’est aller vers ce suicide collectif qu’il dénonce. Est-il vraiment trop tard ? Soyons solidaires pour que cette nouvelle fracassante éveille toutes les consciences.
» L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif « , a tonné Antonio Guterres.
Si vous posez des questions autour de vous, tout le monde est d’accord pour faire des changements dans la direction de la Cop 27. Tous veulent que les gouvernements changent leur vision, que les lois imposent aux multinationales des comportements éthiques … que la pollution diminue … Posons-nous franchement la question : lequel d’entre nous est prêt, à mettre de côté sa voiture, ne serait-ce qu’occasionnellement ? – Qui de nous sélectionnent les aliments en choisissant ceux qui ont une éthique environnementale ? Combien planifient d’investir cette année dans la transformation en énergie de son habitat pour installer des mécanismes plus performants ? Certains me direz-vous et vous aurez raison … mais c’est minime pour la situation critique que nous vivons.
Que se passe-t-il dans la nature durant les changements climatiques ?
Il faut savoir qu’une espèce qui n’applique pas les lois de la nature n’est pas résiliente en cas de cataclysme et sera tôt ou tard appelé à disparaître : L’histoire nous l’a souvent démontré. Des lois de comportements sont inscrites et tous les appliquent dans le monde du vivant. Tous ? Pas tout à fait : l’espèce humaine se distingue et les délaisses. Ces lois se sont construites durant 3,8 milliards d’années d’évolution depuis la parution de la première vie sur terre, une bactérie unicellulaire microscopique baptisé Luca, acronyme de l’expression anglaise //Last Universal Common Ancestor // lors d’un colloque international en France, organisé par la Fondation des Treilles en 1996. Depuis Luca, bien des espèces se sont succédées pour installer la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui, remplies de milliards d’individus dont certains nous sont encore inconnues.
La niche !
Chaque espèce est doté d’un rôle d’une fonction intrinsèque, qui se nomme ‘’niche’’ dans le langage de la permaculture humaine, ces niches, sont un ensemble d’actions toutes imbriquées les unes aux autres et jouent leur rôle, l’expression d’une raison d’être qui justifie l’utilité du système dans son environnement. Ainsi, la vie sous toutes ses formes n’a pas le choix de s’exprimer en harmonie avec les autres formes de vie déjà sur place. Il faut voir notre biosphère comme un immense puzzle de fonctions toutes imbriquées les unes aux autres. Durant toute cette évolution, des milliers d’espèces n’ont pas toutes survécu aux changements depuis la présence de Luca. Seules les plus performantes ont subsisté grâce à leur capacité d’adaptation aux changements. Quand une espèce disparaît, la niche est aussitôt prise en charge par l’espèce qui est génétiquement la plus proche du groupe qui s’éclipse. Une mutation se fait ou, semble-t-il, la nouvelle espèce reçoit l’héritage du savoir et la mutation génétique pour pouvoir continuer le rôle prévu par une forme d’intelligence profonde qui crée ce monde.
Voilà ce qui nous pend au nez si nous ne réagissons pas !
La fiction présentée par le film ‘’ la planète des singes » paru en 1967 avec Charlton Heston pourrait ressembler à ce qui nous attend. Voyez par vous-même et entendez ce qui est dit dans la présentation du film il y a plus de 60 ans (https://youtu.be/EPoPewWdM24). Ne rêvons pas en couleurs : Les changements ne viendront pas spontanément de nos dirigeants trop occupés à maintenir un système économique dysfonctionnel. Les grandes transformations, vous le savez, viennent du bas vers le haut. Si nous voulons éviter ce suicide collectif, il nous faut créer des actions citoyennes et solidariser nos actions … Ce sont les actions faites à la base qui vont influencer nos élus et amorcer ce changement devenu urgent. Attendre n’est plus possible, nous n’avons pas le choix de changer nos comportements individuellement pour survivre aux changements climatiques. Il est trop tard pour atteindre cet éveil. Des gestes s’imposent !
Voici trois pistes que je vous propose de mettre en place immédiatement. Elles sont faciles à adapter dans notre quotidien et l’impact sera puissant si nous le faisons en nombre.
Choisir ses aliments.
Prenez vos lunettes et lisez bien les étiquettes des produits que vous achetez. Apprenez à sélectionner en choisissant leur provenance et leur composition. Manger du BIO local et surtout privilégier du BIO non industriel. – Mangez local avant tout (50km à la ronde). – Mangez des aliments en saison qui poussent dans votre climat en abondance. – Ayez un fermier de famille régulier. Au Québec, les aliments qui sont sur la table d’une famille québécoise ont parcouru une moyenne de 5000 Km. Diminuez votre consommation de viande de poisson; même celles et ceux qui ont besoin de protéines animales peuvent se satisfaire de deux à trois fois semaines de viande ou de poisson. Une idée au goût du jour; manger des insectes élevés à zéro impact environnemental … C’est une alternative intéressante à installer dans nos habitudes nutritionnelles. Rien de nouveau, déjà deux milliards d’individus ont pour habitude alimentaire de se nourrir d’insectes.
Diminuer l’usage de l’automobile :
Rapprochez-vous autant que possible de votre lieu de travail et si vous ne pouvez pas, utiliser les transports en commun, le covoiturage, la bicyclette et le télétravail … ce sont toutes des solutions possibles à adapter… Et encore mieux; marcher le plus possible, vous aurez un double impact positif : L’environnement et votre santé.
Pour vous inspirer à simplifier votre vie :
Vous pouvez lire mon livre que j’ai coécrit avec Cécile Guiochon : ‘’La Permaculture Humaine, des clés pour vivre la transition’’
Ainsi que le livre déjà paru il y a presque 30 ans et réédité en 2008 : ‘’La simplicité volontaire, plus que jamais’’ du célèbre écrivain Québécois Serge Mongeau. Ces deux livres sont édités chez Écosociété.
Trouvez un source d’inspiration et de motivation :
La permaculture humaine telle que nous la présentons est une réponse à ce besoin de transformation radical. Nous utilisons des outils performants basés sur cinq piliers de base qui nous aident à trouver l’équilibre individuel pour faciliter cette transition. Ils sont décrits sur le site : www.permaculturehumaineinternationale.org prenez le temps de les lire et de vous en inspirer.
C’est l’humain qui s’est mis dans cette situation et c’est l’humain qui doit s’en sortir. Inutile de trouver des fautifs, ce qui est important c’est de vouloir réparer ce que nous avons fait par ignorance. Le travail en équipe et la solidarité sont de mise. Faire cette transformation seule va nous épuiser et rapidement nous retourner dans nos vieux schémas.
Le défi majeur de cette nouvelle humanité sera de passer du ‘’JE’’ au ‘’NOUS’’. Et nous, c’est vous et moi …c’est nous tous … Les Homos Industrialis.
Contactez-nous !
Venez rejoindre les artisans du changements global avec l’équipe engagée de P H I :
https://permaculturehumaineinternationale.org/la-famille-phi/
Au plaisir !